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Le réseau social BOLT vient de rouvrir ses portes. Son (deuxième) lancement officiel a été annoncé le 12 juin 2012. L’éléphant nous propose un service métamorphosé et complétement repensé. De nouvelles fonctionnalités sont apparues, d’autres ont disparu. Son co-fondateur Matthew Roche nous a affirmé vouloir donner un aspect plus social à sa plateforme afin d’adapter le service à la demande de ses early adopters :
« Nous avons évolué en réponse à nos utilisateurs. Alors qu’une partie d’inconditionnels utilisait le service pour modifier des pages web, les autres utilisateurs désiraient pouvoir organiser leurs « BOLT », d’autant plus qu’ils ne s’agit pas uniquement de partages de liens, mais bien de sauvegarde de contenu« .
Changement de cap pour la strat-up californienne :
Voilà maintenant plus d’un an que Nuwave Marketing suit la start-up BOLT dans ses périples. Avec sa nouvelle version, BOLT semble tout droit inspiré de Pinterest, le réseau social qui a tant fait parlé de lui au début de l’année 2012. Les images sont affichées comme sur la news feed de Pinterest, le design est épuré et met en avant uniquement les images contenues dans les pages web.
Depuis sa création, BOLT s’est sans cesse métamorphosé : « Nous avons ajouté des galeries, puis des collections, et avons par la suite tout mis en œuvre pour permettre aux utilisateurs d’interagir entre eux ».
BOLT se distingue des autres plates-formes sociales (et notamment de Pinterest) en offrant à ses utilisateurs la possibilité de sauvegarder la page qu’ils viennent de « boltiser ». « C’est le seul service qui permet de connecter du contenu, puisqu’il offre la possibilité d’archiver le contenu avant de le partager. » Les images, les fichier et les structures des pages web ainsi sauvegardées pourront être consultables à tout moment, sans dépendre de leur site d’origine. BOLT permet donc le partage d’image mais renvoie vers la copie du site web d’où la page partagée est issue. Cela ne signifie pas pour autant que les pages sont volés, puisqu’elles mentionnent l’URL de la page d’origine. De plus, les trackers analytics sont laissés intacts. Pour mettre des images sur les mots, voici la présentation du nouveau BOLT en vidéo :
Dans la précédente version du site web, BOLT proposait de remixer le web. Avec un éditeur et sans forcément toucher au code HTML, l’utilisateur pouvait modifier des pages web simplement et rapidement : textes, images etc. C’était d’ailleurs le principal atout du service, que l’équipe mettait en avant. Aujourd’hui, ce service original est devenu payant et c’est bien dommage… BOLT mise aussi sa (nouvelle) réussite sur sa politique de confidentialité en offrant notamment la possibilité à ses utilisateurs d’avoir la main sur les autres réseaux sociaux (BOLT est un véritable centre de gestion de partage). Lors de l’enregistrement de contenu, l’utilisateur peut le partager instantanément sur Facebook, Twitter, Tumblr, Pinterest ou BufferApp. L’autre option permet de garder cette page privée, option qui peut s’avérer très utile, notamment pour les professionnels du web.
Alors OUI ! BOLT ressemble à Pinterest. Mais là où Pinterest ne permet que le partage d’image, BOLT offre une nouvelle expérience de partage de contenu. Ce réseaux social peut s’avérer utile tant au niveau personnel que professionnel. BOLT peut par exemple s’avérer très utile pour les journalistes et blogueurs qui n’ont plus à se soucier de sources qui disparaissent subitement. Imaginé un instant que la page de La Redoute avec le cultissime homme nu ait été enregistrée.
Plus d’informations sur BOLT :
- Le site officiel : BOLT
- La page Facebook BOLT
- Les archives BOLT sur Nuwave Marketing
BO.LT : entre partage et sauvegarde de contenu par Simon Foucher.